A deux heures et demi de route de la capitale, nous avons testé le bivouac sur le Djabel Akhdar (2500m). Pour y accéder, on a l'obligation d'avoir un 4x4 en règle, contrôlé par un poste de police avant d'entamer la montée. La route est goudronné mais très, très, très raide et elle mène à un immense plateau désertique sur lequel est posée la ville locale, Sayk, qui vit un peu en autarcie. Imaginez le plateau du Vercors sans sa verdure mais parsemés d'oliviers torturés, avec un Lans-en-Vercors tout blanc mais sans manteau neigeux, les pylônes de la station de ski s'étant transformés en minaret. Un peu d'imagination, que diable !!!
Et là, tout à coup, on respire : il fait 25°C en journée, et 15°C la nuit. Une belle caillante quand on n'a pris que 3 duvets pour 5 ! On va être obligé de se transformer en kosovars en empilant les tee-shirts, laines polaires, sacs à dos sur les pieds.... pour résister au froid.... Qui aurait pu l'imaginer ?
C'est aussi en montagne que l'on peut faire du trekking et se balader au milieu des villages abandonnées. Oman est un pays de progrès et de développement et pour le Sultan, il n'est plus concevable que des omanais vivent comme au début du siècle. C'est donc tout naturellement, qu'ils ont été invités à abandonner leur village d'origine pour se voir offrir par le gouvernement, une villa neuve, avec marbre et grand mur d'enceinte à quelques mètres de là.
Les équilibres vertigineux sur les bords des falaj
Nos rencontres plus ou moins furtives du jour .....
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