samedi 11 avril 2009

Marchandages à NIZWA



Ca grouille de chèvres, de zébus, de moutons poilus, de vaches maigres, de disdashas blanches, de koumas, de turbans, d’abayas de couleurs, de masques noirs… De vie, quoi !

Pour goûter à l'ambiance locale, cliquer sur la vidéo ci-dessus.

Ca vit au rythme des palabres, des négociations, des marchandages, des regards qui brillent et qui espèrent, des cris d’hommes et de bêtes mélangés, des sourires d’enfants amusés, des fatigues de vieillards les jambes repliées, des crépitements d’appareil photos des touristes français, des cordes entravées qui étouffent la chèvre, des sabots qui refusent d’avancer, des suées d’animaux apeurés, des « rhalas ! » qui concluent l’affaire et des billets de 50 rials qui disparaissent dans les poches des disdachs.

C’est juste un vendredi matin comme chaque vendredi, au marché aux bestiaux de NIZWA…..





Le coin des femmes : en retrait mais elles peuvent aussi négocier les prix. Le patriarche de cette famille de paysan voulait absolument nous vendre son mouton noir un peu fou qui semble n'avoir pas trouvé d'acheteur aujourd'hui. "Vous pouvez le ramener en France, dans l'avion ! Je te fais un best price !"

Mais non, chez nous, on préfère les chevrettes. "Trop craquant, allez Maman, s'te plait. On pourra la ramener dans l'avion". Mais c'est quoi cette manie à vouloir absolument ramener des animaux dans l'avion !





Allez, à la place de la chevrette, que diriez-vous d'une bonne pastèque. Best price !

Rhalas !!