dimanche 22 mars 2009

Minéral 2 : le désert du Wahiba Sands


Pour poursuivre la quête du minéral, nous nous devions de tenter la traversée du désert du Wahiba Sands.



Pour nous, un vrai petit défi de conduite sur sable sur près de 180 kms de long. Jusqu’ici, et comme la plupart des touristes que nous sommes, nous nous étions contentés des portes du désert. Cette fois, l’objectif est de franchir ce monde minéral où la roche s’est lentement érodée grâce au travail incessant du vent, pour laisser place à d'infimes particules de sable doux. Tableaux sans cesse en mouvement où, contrairement à ceux des plateaux montagneux de l’Oman, rien n'est figé.




Notre but : atteindre l’île de Masirah, plus au Sud.

Une véritable révélation pour certains de découvrir la conduite en surf sur les dunes. Au diable nos convictions écolo familiales : c’est promis, on ne le fera plus…..

Le désert, ça rend fou.... de joie.


Le volant passe de main en main et même, Noé, Antoine, ou Charline et son bras cassé, nous conduisent à travers les méandres des innombrables pistes sablonneuses.


Aux dunes orangées se succèdent celles plus ocres et dorées où un acacias semble s’être malencontreusement égaré.


Comme d'autres d'ailleurs ?



Au bivouac, on ne coupe pas à l'inévitable séance de Taï-Chï quotidienne pour nos méditateurs voyageurs. Y a pas à dire, décidément, le désert est source d'inspiration ....



On ne cachera pas que ce que l'on aime aussi, c'est le silence de la nuit sous un ciel traversé d’étoiles filantes. Riche des enseignements du « Maitre Bertrand », lors de notre précédent voyage, Noé décrit avec fierté la constellation des Pléiades avec le A d’Aldébaran. « Et là Noé, c’est quoi cette étoile qui bouge ? »…. « Euh, je crois que c’est Turkich Airlines… ».




Au petit matin, la vision d’une apparition souriante drappée de noir, sortie de nulle part prolonge la magie d’une nuit dans le désert.


Après cette émouvante rencontre, nous abandonnons ce petit bout de femme bédouine à quelques kilomètres de là, dans ce no-man land de sable, au milieu de sa baraque de fortune, construite avec trois bouts de bois et quatre grillages.


Les points GPS nous trompent et les dunes deviennent infranchissables.






Moment de doute quand les deux 4x4 se retrouvent prisonniers du sable. Et cette mer qui n’est toujours pas en vue ? Nous allons rater le bac qui doit nous permettre de rejoindre Masirah….


On fait demi-tour, on tergiverse, on s’enlise, on sort les plaques de désensablement, on remet des points GPS, on se renseigne auprès des rares campements bédouins et enfin, on la voit : telle un mirage d’un bleu qui se confond avec celui du ciel : la MER, ses SALARS aveuglants et au loin MASIRAH, le but de notre voyage.




On the road again…..

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