dimanche 22 mars 2009

Minéral 1 : Wadi Fins

Dernière grande virée à travers le pays avant le retour de la chaleur accablante de l’été qui risque de nous transformer bientôt en grosses larves rampantes sous les climatiseurs.

Une virée familiale cette fois, puisque nos pigeons voyageurs des vacances de février ne sont autres que ma sœur, Valérie, mon frère, Benoit et sa femme, Isa et les cousins, Martin, Antoine et Solal.



Nous partons pour 8 jours d’autonomie-camping et un tour « aventure mais sans technologie, ni grand sport ». Avec pour point d’orgue, la grande traversée du désert des Wahiba Sands.

Pour que chacun se familiarise avec la conduite du 4x4, on attaque les pistes raides et abruptes du Wadis Fins.

Montagnes arides, plateau de la désolation et cris d’angoisse pour franchir les sévères côtes lorsque les précipices vous invitent à la chute. « Isa, please, mets les petites vitesses ! » "Euh... on fait comment ?"

Ici, nous sommes en plein univers du minéral : du calcaire, de la pierre, du cailloux, des serpents, des geckos, et des scorpions agressifs. Le monde est stone….


Et des bivouacs toujours seuls dans l'immensité minérale, avec pour unique compagnie "Eole et sa colère" durant toute une nuit.
Propice pour la méditation et les séances de Taï-Chï au réveil.



Et pour d'autres pratiques encore plus mystiques et magnétiques ?



Peu de rencontres omanaises sur ce plateau aride si ce n’est les quelques baraquements de misère des bergers qui se cramponnent au bord du gouffre du Wadi Fins.



Et des « salamaleik » toujours chaleureux aux chauffeurs des quelques picks up Toyota qui transportent l’eau d'un campements à l'autre, croisés ci ou là.


La chaleur rend la marche difficile mais la grotte gigantesque nichée au cœur des immenses falaises du Wadi Fins valait bien quelques heures de marche sous la cagnard.





Les 3 frangins
La nouvelle copine de Noé
L'exploration de la Grotte





Et même si l’environnement du plateau du Wadi Fins est du genre inhospitalier, on retrouve quand même la trace de l’homme à travers les tombeaux de Jayalah à 2000 mètres d’altitude. D’étranges tombes de formes cylindriques datant de 3000 ans avant Jésus-Christ et pourtant demeurées intactes.






Il faut croire que l’univers de la pierre possède aussi l’incroyable pouvoir de traverser le temps.





On the road again.....

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