Recette donnée par le chef « iss mi Louke » mais réellement testée pour la première fois ce WE du 13 et 14 novembre.
vendredi 28 novembre 2008
Recette du Wadi Bani Kalhed
Recette donnée par le chef « iss mi Louke » mais réellement testée pour la première fois ce WE du 13 et 14 novembre.
mardi 25 novembre 2008
J'aime regarder l'expat
J'aime regarder l'expat qui roule en gros 4x4,
qui fréquente « LE CLUB L'INTERCONTINENTAL »,
Cocktails à l'ambassade et golf dans le sable,
J'aime,
méprise le local et critique l'Oman,
donnant des ordres fermes à la femme de ménage
J'aime
J'aime regarder l'expat qui vit en autarcie,
qui connait ni tortue, ni même un seul wadi,
qui s'en va l'vendredi à Dubaï faire du ski,
J'aime
J'aime regarder l'expat qui roule en coupé sport,
Surveille le cours de l'or et celui du pétrole,
Économise encore pour acheter le hors-bord,
J'aime

Un expat : un vrai avé le 4x4 au nom de la boite....
Vite, fuir tout cela ........
Au départ, les roues sont juste un peu enlisés et femmes et enfants creusent à la main. Mais.......
Très vite, deux ou trois omanais en disdashas bien blanches et raybans s'arrêtent pour "aider" et prendre les choses en main. N'oubliez pas : le 4x4 s'est planté à 10 mètres de la route !!! Notez que c'est l'expat qui pousse et que c'est l'omanais qui se met au volant.
L'expat émet des doutes sur la technique omanaise..... Mais heureusement du renfort arrive : d'autres disdashas et raybans aux sourires bien goguenards et avec des "ça va bien ?" en français.
Après 4 changements de conducteurs, le 4x4 s'est certes un peu désenlisé mais pas dans la bonne direction..... Juste échoué au sommet de la dune avec un beau saut d'1,50 mètre en perpective. "Ca va toujours bien encore" avec l'accent omanais et resourires goguenards. Nouvelle technique envisagée : on dégonfle les pneus en les mettant à plat et astuce suprême, on utilise ses clès de contact pour le faire.
1L'intercontinental, c'est l'hotel incontournable féquenté par l'expat français. Il le prononce à l'américaine, "tu viens à l'interconnnn this afternoon".... car c'est nettement plus classe et plus branché ! Et puis, on n'est pas con, hein !
2Bonne à tout faire et nounou d'origine indienne, sri lankaise, philipine.... Ah, non, non, non, j'ai jamais dit "esclave moderne".....
samedi 8 novembre 2008
Wadi Suwayh ou Wadi Al Hail

Le topo n'est pas précis : « suivre le falaj à droite ou à gauche du Wadi ». Concentration d'équilibriste pour contempler l'eau pure et limpide qui défile entre nos jambes jusqu'à en faire tourner la tête.
On imagine le travail pour construire ces petits canaux qui serpentent au milieu des jardins et qui nous facilitent grandement la progression. Le falaj, c'est la « source de vie » en Oman.....Presque tous les wadis possèdent le leur, ce qui permet d'alimenter en eau les villages et les cultures en terrasse. Des milliers et des milliers de kilomètres de falaj partout dans le pays tel un écrin pour protéger cette eau précieuse dans cette terre si aride.....

Le cagnard tape fort et toujours pas de vasques d'eau ou de biefs profonds en vue comme on nous l'avait annoncé. Plus d'une heure de marche dans des blocs à contourner, escalader, desescalader, enfourcher, se « rétamer ».....C'est fatigant pour des petites jambes d'enfants.
Enfin une belle vasque d'eau pour récompense. Juste fermer les yeux et se laisser flotter. Les rouvrir et contempler l'immensité des falaises autour, qui nous surplombent, presque menaçantes.
C'est pas possible, on a du se tromper d'itinéraire ! Pierre, Marc et Serge poursuivent l'exploration pour arriver dans un espèce de bout de monde : un grand cirque qui referme le Wadi avec un semblant de village à moitié effondré et encore plus loin sur les hauteurs, un homme seul qui crie et appelle au loin. Un berger ? Étrange sensation d'isolement et de solitude.

Vivre seul avec ses chèvres aux confins du monde et de la société de consommation, comme aux temps de la préhistoire. Cela laisse songeur.....
Du bleu, du vert, de l'émeraude
On est tout excité et Noé se jette dans les traversées de grandes vasques pour nous prouver qu'il a fait de grands progrès en natation. « Regarde Papa, j'arrive à faire 80 mètres comme dans la piscine ».
« NOEEEEE, STOPPPPPP ! » hurle Pierrot, juste avant que Noé n'agrippe le rocher pour remonter. A quelques mètres de sa main, un long fil noir qui ondule, posté à l'affut des grenouilles et des petits poissons près de la cascade. Une bonne frousse rétrospective et un petit aperçu de ce que nous réserve la suite..... Changement d'attitude : on arrête de faire n'importe quoi. Désormais, on ouvre les yeux et on regarde où on pose les mains et les pieds pour progresser en file indienne derrière « papa ». ½ heure plus tard, c'est moi qui invite toute la troupe à faire demi tour à la nage, car je viens de voir un autre serpent légèrement plus gros, se glisser lentement dans l'eau à notre approche !!!! Romane et Charline d'un seul cri aigu : « Maman, est-ce que c'est un anaconda ? »......... Ssssssss, cela devient intéressant....
En discutant avec Dr. Khaled le lendemain, il nous apprendra que selon lui, les serpents que nous avons rencontré ne sont pas très dangereux et même s'ils nagent sur et sous l'eau, ils ont du mal à mordre dans l'eau.....Regloups ! C'est juste ce que que l'on avait envie d'entendre ! Résultat des courses : 4 serpents pour un seul Wadi, de quoi faire quelques cauchemars la nuit suivante....
Le serpent de Noé qui maitrise presque la technique du nœud en 8.
Et d'autres habitants plus sympathiques des Wadis : les gracieuses libellules rouges ou bleues.
Sur le chemin du retour, on oubliera très vite ces mauvaises rencontres pour ne retenir que le sourire illuminé du villageois, lorsque Pierrot lui offrira sa corde d'escalade rose fluo pour attacher ses deux ânes.
On ne connait pas ton nom, mais c'est nous qui te disons « shoukran» de nous avoir laissé explorer ces deux trésors cachés..... On reviendra et cette fois, on prendra le temps de partager un café.
mercredi 5 novembre 2008
La Grande Mosquée
Mitterand a sa Grande Bibliothèque, Houphouët Boigny sa Basilique de Yamoussoukro, Sa majesté le Sultan Qaboos a LA GRANDY MOSQUY DOU SOULTAN QABOOS. Au cœur de Mascate, impossible de la rater pour tout visiteur qui traverse la capitale puisque on la voit directement de l'autoroute centrale.
Un bel édifice moderne, construit en 2001 qui peut accueillir plus de 20000 fidèles. Honnêtement, plus jolie de nuit que de jour.......Mais il faut tout de même reconnaître que l'imposante silhouette de la mosquée ne laisse pas insensible.
Le gigantesque lustre qui illumine la salle de prières des hommes de ses 1122 ampoules est à retenir ; ainsi que le grand tapis persan d'une seule pièce de 4263 m2 qui aurait été entièrement tissé à la main durant 4 ans en Iran.
Quand à la salle des femmes, no comment..... C'est de cette petite salle simple et sans fioriture, qu'elles peuvent suivre le prêche de l'imam sur des écrans de télévision..... Cela en dit long sur la place de la femme dans les pays musulmans. Mais après tout, cette simplicité et ce côté moins « tape à l'œil » ne me déplait pas.
Cette visite est un bon moment de rencontres. Les omanais sont heureux d'échanger quelques mots en arabes avec les filles (avec leurs 2 heures d'arabe hebdomadaire, elles nous ouvrent des portes). Pour eux, c'est étonnant de voir ces enfants européens qui s'intéressent à leur culture. Comme d'habitude, Noé s'est fait un nouvel ami. L'un des gardes nous accompagne dans les jardins en lui tenant la main et en l'appelant « Noé, ma little friend » .....
Nadia, une jeune femme omanaise qui ne parlait pas anglais mais qui a quand même sympathisé avec les enfants en arabe ....
Et d'autres omanaises..... Non, celles là, c'est les nôtres !